jeudi 11 novembre 2010

Mon Pays

Le candidat d'accord mais le pays d'abord

La Cote d'Ivoire, ça c'est notre affaire

 

Oublions nos querelles et lavons le linge sale en famille

puis unissons-nous pour sauvegarder notre seul pays des imposteurs.

Car à ce stade du combat, chacun de nous doit réflechir comme suit:

"Je vais aux urnes, non pas pour voter GBAGBO, mais je vais élire GBAGBO POUR SAUVER LA COTE D'IVOIRE

Votons tous le candidat ivoirien Laurent Gbagbo

 


------------ --------- --------- --------- --------- --------- -
"Il n'est pas de montagne infranchissable,
Il n'est pas d'horizon inaccessible,
Il n'est pas d'étoile insaisissable" .

------------ --------- --------- --------- --------- --------- -

samedi 30 octobre 2010

Laurent GBAGBO « Face aux électeurs »


Laurent-GBAGBO2.jpg

Ça y est, c'est bien fini, le dernier candidat est passé à l'émission « Face aux électeurs ». Ce soir (vendredi 29 octobre 2010), le Président candidat Laurent Gbagbo était sur le plateau télévisé dirigé par M. BROU AKA Pascal, et a répondu à toutes les questions qui lui ont été servies, aux unes mieux qu'aux autres.

Les impressions que m'a laissé ce passage sont d'abord celles de l'humilité. Car j'ai pu remarquer que le candidat GBAGBO, à la différence de certains qui se projettent déjà sur le fauteuil sans laisser la moindre place à une quelconque alternative, parle toujours au conditionnel de sa réélection. Pour moi, c'est une preuve d'humilité qu'il faut saluer.

Ensuite, en bon historien, il a, à chaque fois, replacé les débats dans leur contexte historique, permettant ainsi aux téléspectateurs de mieux en comprendre les enjeux. Même si cette manie, qui est du ressort de la déformation professionnelle, lui a quelque peu dé-servi, lorsqu'il a dû se faire reprendre, à plusieurs reprises, avant d'aborder les questions posées, tant le cours d'histoire avait tendance à prendre le pas.

Toutefois, comme pour le candidat du RDR, j'ai eu quelques points sur lesquels ma curiosité n'a pas été totalement étanchée.

Le premier point concerne l'utilisation abusive de l'argument de la crise armée, qui pour le Président candidat à sa propre succession, suffit pour justifier toutes les insuffisances de son (ses) mandat(s). A force de rabâcher cet argument, on pourrait croire qu'il se cache derrière l'arbre de la guerre pour empêcher les ivoiriens de voir la forêt des mesures possibles qui n'ont pas été prises.

Le deuxième point est relatif au problème de la mauvaise gouvernance qui est devenue si grave ces dernières années en Côte d'Ivoire, surtout en cette période de crise où la pauvreté a gagné du terrain et une minorité toujours plus restreinte semble se tailler la part du lion dans les ressources du pays. Là-dessus, le candidat de La Majorité Présidentielle a beau dire que ces maux étaient là bien avant lui et que ses prédécesseurs n'ont rien fait de concret pour les arrêter, force est de constater qu'une contradiction apparaît dans sa défense. En effet, tantôt M. Laurent GBAGBO affirme l'indépendance de la justice en exhibant avec satisfaction le cas des ex-dirigeants de la filière café-cacao qui croupissent en prison depuis plus de deux ans sans jugement, tantôt il reconnaît être intervenu personnellement dans des affaires dont la justice avait pourtant déjà été saisie (il a lui-même cité les affaires COMSTAR et CENTAURES ROUTIERS). Pour l'ivoirien moyen, cette attitude sélective vis-à-vis du rôle de la justice dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance, doit bien cacher des choses pas très claires !

Et puis, toujours sur ce chapitre, je me souviens bien que lorsque l'affaire de la filière café-cacao avait commencé, le Président avait promis ne pas s'arrêter en si bon chemin, affirmant que les autres secteurs de l'économie seraient également l'objet du même traitement. Mais depuis lors, c'est le silence radio, et les ex-dirigeants de la filière apparaissent dès lors comme des bouc-émissaires, des faire valoir aux yeux de la communauté internationale.

Le troisième et avant dernier point d'ombre que j'ai pu identifier, se situe au niveau des choix faits pas le candidat socialiste. Il s'agit de la propension à créer des entreprises publiques comme solution aux problèmes sociaux des ivoiriens. J'ai pu identifier au moins trois grandes entreprises publiques : la structure de gestion de l'Assurance Maladie Universelle (AMU), la banque de l'emploi et la société de montage des machines agricoles. Il convient de noter, en se souvenant de la crise des années 80, que des dispositions particulières devraient être prises pour garantir la bonne gestion et le fonctionnement efficace de ces structures !

Enfin, le dernier point que j'aimerais aborder est celui de l'école. Si j'ai apprécié la fermeté du candidat LMP concernant le problème épineux que représente la FESCI, je suis resté sur ma faim quant aux mesures préconisées. En fait, les propositions du Président GBAGBO se réduisent à la construction d'infrastructures nouvelles et au recrutement d'enseignants, sans toucher du doigt les questions tout aussi importantes des programmes et de l'incivisme si caractéristiques de notre système éducatif actuel. À mon avis, plus de salles de classe et d'enseignants ne suffiront certainement pas à relever les taux de réussite scolaires et universitaires !

---- --------- -

Le Boucantier ADO sur RTI

44550719.JPG« Ce que Gbagbo a fait, c'est moi qui l'ai fait, ce que Gbagbo est en train de faire, je le fais, ce que Gbagbo va faire, je le ferai, et demain, pour le reste, je rase gratis ! »



« Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent »
Charles Pasqua, ancien ministre de Chirac et Balladur
Ancienne barbouze et piliers de la Françafrique
Grand ami d'Alassane Ouattara



Il a menti, il s'est couché, il a fait le boucantier !



Cette interview d'Alassane Ouattara m'a laissé dans un état de stupéfaction rare. Ce « grand économiste » que la galaxie entière nous envie a passé 1h30 à dire que tout ce qui se fait, s'est fait, se fera est son oeuvre et qu'il fera tout ce qu'il est impossible de faire, parce qu'il est humble et au service des Ivoiriens !!!

Tenez, lorsqu'il s'est agi de la monnaie et de la BCEAO, il a recopié le discours de Philippe-Henri Dacoury-Tabley, actuel gouverneur de la BCEAO, au colloque international de Yamoussoukro, le 3 août dernier. Il nous a doctement expliqué qu'il avait décidé, lui, ADO-le-boucantier, de faire rentrer les pays anglophones d'Afrique de l'Ouest dans l'union monétaire. Belle nouvelle ! La négociation avec les pays anglophone est engagée depuis les années 60 (elle commence notamment avec Gowon, successeur de Nkruma au Ghana en 1965). Elle en est au stade d'un accord préalable entre anglophones pour créer leur propre union monétaire et négocier alors leur entrée en groupe dans l'union, et non pays par pays, comme cela était proposé jusque là. Qu'est-ce qu'ADO-le-boucantier amène de neuf ? Rien d'autre que ce qui est déjà fait et se fera, qu'il soit Pape, Grand Mufti de Jérusalem ou DalaÏ-Lama.

Prenez ces splendides propositions de créer des fonds. Fonds pour ceci, pour cela, pour tout et pour rien. Un fonds pour la nourriture des nouveaux nés ? C'est simple : on prend l'argent des Ivoiriens, on le met sur un compte plein de trous et ce qui n'a pas fuit, on le distribue à quelques Ivoiriens méritants (c'est-à-dire partisans). Cela marche comme cela les fonds, et depuis la crise financière et l'avalanche de scandales mis à jour dans la gestion des fonds de toute espèce, ADO-le-boucantier devrait savoir que c'est la solution des voleurs à la Madoff (un bon copain de Dominique Ouattara !), pas celle des grands commis de l'Etat.

Dans le domaine de l'éducation, ADO-le-boucantier est de sa génération de commis de la prédation internationale des années 70 à 90, celle d'avant l'Internet : complètement dépassé. Il ne sait même pas que le téléenseignement permet en peu de temps et à faible coût de combler une grande partie des lacunes graves que le pays subit actuellement dans le domaine de la formation, pour peu que l'élection se soit passé dans le calme et que les financements internationaux reviennent. Il parle de faire du béton, de construire des bâtiments. Jusque dans des préfectures où une université n'est pas viable. Dans un monde où tous les grands pays regroupent leurs moyens de formation pour affronter la concurrence internationale.

Tout le reste est basse démagogie et bouillie pour les chats. Rien de crédible sur le chômage et la pauvreté, et c'est normal pour celui qui a convaincu Paris de dévaluer le franc CFA et s'est opposé à toute mesure sociale d'accompagnement parce que cela aurait réduit les montants qu'il détournait jour après jour.

Il a été intéressant de l'entendre dire qu'il avait enfin visité les 19 régions de Côte d'Ivoire. Puisse ce périple lui avoir fait découvrir la beauté de ce pays qu'il a détruit parce qu'il ne le connaît pas et ne l'aime pas.

Le plus choquant est l'absence de débat sur sa responsabilité dans l'effondrement de l'Etat, Etat qu'il a pillé à la Primature et au ministère des finances, qu'il a aidé à piller quand il était (2 fois) au FMI, qu'il a déstabilisé en finançant la tentative de coup d'Etat avorté de 1995 et en finançant le coup d'Etat réussi de sinistre mémoire de 1999. Ensuite, personne ne lui a parlé de son rôle dans le montage avec Chirac du coup de 2002, qui a coupé en deux le pays et est directement l'origine des immenses difficultés que subit le pays depuis.

Ce type est à vomir, c'est un démagogue de bazar qui n'a aucune autre compétence que celle qu'il s'attribue. Sa vie est une carrière construire sur la ruine et la mort des Ivoiriens.

J'attends avec sérénité le soir du 31 et son humiliation publique par le peuple ivoirien. 

La Solution au problème ADO-le-boucantier, c'est le coup de pied au cul !

Dieu nous viendra en aide et nous sauvera de ce fléau !


jeudi 7 octobre 2010

Le mariage de Kipré


Quelques photos surprises de ton mariage!
Tu pourras y accéder aussi sur mon site cliquer sur ce lien
--






cliquez ici!

samedi 25 septembre 2010

DDC-USA - Elections présidentielles en Cote d’Ivoire

ELECTIONS PRESIDENTIELLES EN COTE D'IVOIRE, 31OCTOBRE 2010
GRANDE CEREMONIE DE LANCEMENT DE LA CAMPAGNE DE LAURENT GBAGBO AUX ETATS UNIS.


 

Sous le Haut Patronage de SEM LAURENT GBAGBO, Président de la République de Cote d'Ivoire et candidat de La Majorité Présidentielle

Sous le Parrainage et la présence effective de MME SIMONE EHIVET GBAGBO, Première Dame de la République de Cote d'Ivoire

Sous la Présidence 
du MINISTRE GNAMIEN YAO, Directeur National de Campagne Adjoint charge des Ivoiriens de l'étranger,
de SEM ALCIDE DJEDJE, Ambassadeur, Représentant Permanent de la Cote d'Ivoire auprès de l'ONU,
de SEM PASCAL KOKORA, Ambassadeur, Conseiller Spécial du Président de la République de Cote d'Ivoire,

la Direction de Campagne du Candidat Laurent Gbagbo aux Etats Unis d'Amérique, avec a sa tête 
MR. CHARLES DRUID (DDC), organise :

LA CEREMONIE DE LANCEMENT DE LA CAMPAGNE 
DE LAURENT GBAGBO AUX USA,

Conférence publique prononcée par Mme Simone Gbagbo.

 

Thème: Laurent Gbagbo, quelle vision politique et économique pour une Cote d'Ivoire forte?

Date: SAMEDI 25 SEPTEMBRE 2010 HEURE: DE 16 H A 20 H

Lieu: HYATT REGENCY HOTEL, BETHESDA-MARYLAND
          (Bethesda Metro Center) 7400 WISCONSIN AVENUE, BETHESDA, MD 20814 (301) 657-1234

Contacts: 
Pepita Kragbe-Coulibaly: (301)404-4484 
Albert Danhi: (410)493-3011
Martine Liade-Ikossie: (240)507-7273
Mariame Kassi: (240)898-8900
 Siriki Diabate Nicodeme: (301)582-8850
Vanessa Foster: (410)900-4010


 http://www.gbagbo.ci                 http://jevotegbagbo.blogspot.com
DETI Ernest Lemanois
+225 08.01.07.65
+225 01.75.06.06


vendredi 24 septembre 2010

En avant pour la victoire

Ce vendredi 24 septembre 2010 le président de la République Son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo sera à l'Université de Cocody, à l'occasion des 20 ans de la FESCI. Le candidat de La Majorité Présidentielle n'y sera pas en visite de courtoisie mais pour le lancement de son site internet en vue de la campagne pour la présidentielle du 31 octobre prochain. Le site déjà conçu estet sera disponible dès ce vendredi sur le coup de 14 heures, heure de l'activation de ce site. En choisissant l'université de Cocody pour cette cérémonie, le président de la République s'ouvre davantage au monde universitaire. Dans un autre style, le président sortant de la Côte d'Ivoire, veut donner un autre ton à la chose électorale. Outre ce site officiel, Laurent Gbagbo est également sur plusieurs réseaux sociaux et sites: http://www.twitter.com/gbagbolaurent , http://www.myspace.com/gbagbolaurent ,

 http://gbagbolaurent.hi5.com , http://www.viadeo.com/fr/profile/laurent , http://www.dailymotion.com/gbagbolaurent , http://www.youtube.com/user/GbagboLaurent , http://www.cotedivoire-pr.ci/ , http://www.facebook.com/home.php#!/pages... ,  http://www.fpi.ci/ , http://blog.gbagbo.ci/ et j'en passe.

Le samedi 9 octobre prochain le candidat Laurent Gbagbo sera investi, candidat de La Majorité présidentielle (Lmp). Cela, au cours d'une cérémonie grandiose qui se déroulera à Abidjan dans un lieu non encore indiqué. C'est la décision prise, a-t-on appris, au cours d'une rencontre qui a réuni le candidat lui-même et sa Direction Nationale de campagne (Dnc) ainsi que les directeurs départementaux de campagne (Ddc). Cette réunion visait également à établir le calendrier de pré-campagne et de Campagne. Puis, le 27 septembre, le candidat de La Majorité présidentielle entamera sa randonnée par la région du Zanzan. Il ira ainsi à la rencontre des populations pour leur présenter son programme pour une Côte d'Ivoire nouvelle. Ce périple du Gbagbo se poursuivra à travers le pays jusqu'au 27 octobre. Notons en passant que le lancement officiel de la campagne du chef de l'Etat se fera, le 15 octobre, par un giga meeting.

Puis la clôture, le 29 octobre, par un autre grandiose meeting à Yopougon.
 
Ernest Lemanois
+225 08.01.07.65 / +225 01.75.06.06

jeudi 2 septembre 2010

UN GENOCIDE SE PREPARE

Nous venons par ce présent mémoire vous saisir pour apporter des éclaircissements sur les allégations portées par notre employeur contre nous.

Nous sommes un collectif de quarante-cinq (45) enseignants au Collège Anador Abobo. Notre employeur nous licencie parce qu'en réalité nous lui avons demandé l'assainissement de notre cadre de travail, le respect du nombre d'évaluations fixées par le ministère de l'éducation nationale et leur délai de correction, le payement de nos heures de surveillance des devoirs de niveau et des examens blancs, une augmentation de salaire, la régularisation du statut des enseignants qu'il appelle abusivement « vacataires » 

1.        La question de l'hygiène et de la sécurité au travail.

Nous vous rappelons que le Collège Anador Abobo n'a plus d'eau courante. Notre employeur alimente l'établissement en eau à l'aide des fûts de soixante litres (60 l) transvasés dans deux (2) récipients installées devant les toilettes. Cette quantité d'eau ne suffit pas pour le nombre de personnes que compte l'établissement à savoir mille cinq cent quatre-vingt-treize élèves (1593) plus les enseignants et le personnel administratif. À partir de dix heures (10 H) ou onze heures (11 h) il n'y a plus d'eau dans l'établissement, ce qui rend les toilettes inutilisables et nous expose à toute sorte d'infection microbienne. À cela s'ajoute l'état des bâtiments A et B fortement dégradés, fissurés et lézardés, laissant couler l'eau dans les salles de classe pendant les saisons pluvieuses, et ceci constitue une source d'insécurité pour les enseignants et les élèves.  Nous vous informons au passage qu'un pan du bâtiment  A s'est écroulé le 29 septembre 2005 à 16 heures sur deux (02) personnes dont un Professeur de Français, M. KOUASSI Lucien décédé des suites de cet effondrement et M. KOUASSI Kra Michel informaticien au collège Anador qui a survécu. En plus, les salles de classe sont mal éclairées, ce qui agit sur l'acuité visuelle des élèves et des enseignants.

2.        Des évaluations

En plus du nombre des devoirs et des interrogations prévus par le Ministère de l'éducation nationale et leur délai de correction qui est de deux (02)  semaines pour les devoirs et une (01) semaine pour les interrogations, le collège Anador nous impose dix (10) jours pour la correction des devoirs et, des évaluations quotidiennes qu'il appelle « contrôles continus » et des interrogations supplémentaires, ce qui constitue un surcroit de travail difficile à supporter quand on sait l'effectif pléthorique des classes (56-60 élèves). Nous ne comprenons pas qu'en plus des évaluations classiques des élèves, on puisse nous en imposer d'autres avec ces effectifs.

3.        De la surveillance des devoirs de niveau et des examens blancs.

En ce qui concerne la surveillance des devoirs de niveau et des examens blancs nous avons signé un accord le 14 mars 2000 avec notre employeur, qui stipule la rémunération de ces heures de surveillance. Le taux étant fixé de commun accord. Mais à partir de 2001, il a arrêté de nous payer ces heures de surveillance.

4.        L'augmentation des salaires.

Compte tenu de la cherté du coût de la vie et constatant de visu la prospérité de l'entreprise qui nous emploie, prospérité qui se manifeste par la construction d'un deuxième Collège Anador à Yopougon, la construction de deux (02) écoles primaires simultanément cette année  2010 à Abobo et Yopougon nous avons demandé une augmentation de salaire de 50% et une indemnité de logement de cinquante mille (50.000 F).

5.        Du statut des enseignants dits vacataires.

Au collège Anador, beaucoup d'enseignants appelés abusivement des « vacataires » sont irrégulièrement employés :

-          Ils ne sont pas déclarés à la CNPS.

-          Ils n'ont pas de bulletin de salaire ;

-          Ils ne bénéficient pas d'indemnité de transport ;

-          Ils n'ont pas de prime d'ancienneté ;

Et tout ceci parce que selon notre employeur ces professeurs "ne sont pas des travailleurs". Or, ces professeurs en question ont des volumes d'heures hebdomadaires qui vont de treize à dix-sept heures (13h à 17h), assurent des charges de professeurs principaux, de responsable de conseil d'enseignement, animent des activés extrascolaires, participent aux conseils de classe et sont tenus de participer à tous les travaux et réunions de l'établissement, même les samedis, faute de quoi des demandes d'explication leur sont données. Remarquons ces heures travaillées en dehors de leur emploi du temps et à des jours non ouvrables ne leurs sont pas payées.

Nous avons estimé que ces enseignants sont des travailleurs à plein temps et nous avons demandé à notre employeur la régularisation de leur situation en les rétablissant dans leurs droits.

Au regard de tous les faits exposés nous avons adressé à notre employeur un courrier le 5 mars 2010 (courrier No 004 / SG / SYNEPPS-CI/ CA) dans lequel nous avons demandé une rencontre avec lui pour discuter de ces différentes préoccupations. Ce courrier est resté sans suite. Nous lui avons adressé un deuxième courrier (courrier No 005 / SG / SYNEPPS-CI / CA) en date du 15 mars 2010 pour lui soumettre notre plate-forme revendicative. Au lieu de nous recevoir comme nous le lui demandions, il nous a adressé deux (02) semaines plus tard un courrier dans lequel  il a balayé du revers de la main tous les problèmes que nous avons posés au motif que l'Etat de Côte d'Ivoire lui doit de l'argent au titre des frais d'écolage des élèves affectés dans son établissement et qu'il n'a pas d'argent pour augmenter ses charges financières. Vu le mépris ainsi manifesté à notre égard nous avons déposé un préavis de grève le 02 avril 2010 auprès de notre employeur avec ampliations aux autorités compétentes dont l'Inspection du travail, le BEN de notre syndicat, le Cabinet du Ministre de l'Education Nationale, le SAPEP, le Préfet d'Abidjan…  

Suite à ce préavis, l'inspecteur du travail, M. BLE ARTHUR nous a convoqués à une réunion tripartite portant sur nos revendications au collège Anador Abobo le 9 avril 2010. Il ressort de cette rencontre qu'aucun accord n'a été obtenu. Nous voulons porter à votre attention que tout le long de cette rencontre, M. Blé, dont la fonction le contraint à l'impartialité, s'est érigé en avocat de notre employeur. Toutefois, nous n'avons voulu être un obstacle au bon déroulement de cette rencontre. Aussi, lui avons-nous opposé des arguments de droit.

Au sortir de cette réunion, l'inspecteur a fait injonction à notre employeur d'améliorer l'hygiène et la sécurité de notre cadre de travail, de procéder sans délai à l'élection des délégués du personnel conformément aux lois en vigueur. Il a ensuite recommandé que des discussions en interne se poursuivent sur la question de la revalorisation des taux des heures de vacation et des heures supplémentaires dont la tendance, partout, est à la hausse. En ce qui concerne le statut des enseignants dits vacataires, après que nous lui ayons expliqué la réalité de la situation, l'inspecteur a promis venir au Collège Anador la semaine suivant cette rencontre pour mener une enquête sur leur situation réelle. Et, si l'enquête révélait que ces collègues sont des travailleurs à plein temps, ils seraient rétablis dans leurs droits.

L'assistant juridique de notre employeur a été chargé de rédiger le P.V. de cette réunion. P.V. que notre employeur devait nous faire parvenir le mardi 13 avril 2010 pour lecture et approbation. Malgré cela, après cette rencontre, nous n'avons reçu le P.V. que deux semaines plus tard, c'est-à-dire le 23 avril 2010 à 8 H 31 mn. Et pendant tout ce temps aucune discussion en interne n'a eu lieu entre notre employeur et nous. Bien au contraire, il ne nous parlait plus et refusait même de répondre à nos salutations. N'ayant non plus aucune nouvelle de l'inspecteur du travail que nous avions tenté de joindre en vain au téléphone et à plusieurs reprises, le Secrétaire Général national du SYNEPPS-CI, en fonction dans le même établissement que nous, a tenté d'ouvrir une discussion en interne entre notre employeur et nous. Mais notre employeur a refusé de le rencontrer car selon lui, il ne peut discuter avec nous que devant l'inspecteur du travail. La procédure de conciliation étant ainsi, selon nous, rompue et compte tenue de l'urgence, nous nous sommes réunis le mardi 20 avril 2010 à 7h30 afin de nous concerter sur l'attitude à observer en pareille situation. Pendant que nous étions en réunion, la direction a fait évacuer les élèves de l'établissement pour faire croire à une grève.

Sur ce point nous disons que nous n'avons pas fait de grève comme notre employeur le prétend. Car, si nous avions fait grève tel qu'il le dit, et comme le stipule la loi relative aux effets de la grève, notre employeur devrait faire une ponction sur notre salaire proportionnellement au temps pendant lequel nous n'avions pas travaillé. Ce qui n'a nullement été le cas car tous les professeurs ont perçu leur salaire du mois d'avril 2010 intégralement. 

De plus si nous avions commis par cet acte une faute lourde, notre employeur aurait dû prononcer immédiatement notre licenciement au lieu de nous garder en fonction. Ou, à défaut, prendre des mesures disciplinaires allant de l'avertissement à la mise à pied disciplinaire.

Concernant la rétention des notes et des copies dont parle notre employeur dans ses chefs d'accusation contre nous, nous voulons relever que nous n'avons jamais retenu les notes des élèves encore moins leurs copies. Certes les copies de certaines évaluations n'ont pas été rendues à temps. Mais ceci n'a pas été le fait d'une décision concertée prise et notifiée par notre administration. A preuve, les épreuves écrites du BAC blanc qui se sont déroulés du 12 au 16 Avril 2010 ont été corrigées du samedi 17 au lundi 19 Avril 2010 et les résultats proclamés le vendredi 23 Avril 2010. En effet nous avons été débordés par des copies des devoirs de niveau trop rapprochés, des interrogations écrites et des contrôles continus dont nous avons parlé. Et le fait que les enseignants soient débordés par des copies qui ne sont pas rendues à temps n'est pas un fait nouveau dans le système éducatif ivoirien. Mais en ce qui nous concerne, ces copies ont été toutes rendues et tous les travaux du troisième trimestre et de fin d'année ont été entièrement exécutés selon le calendrier élaboré par l'administration (voir le calendrier des travaux élaboré le 28 avril 2010). Ce calendrier, compte tenu du délestage a été réaménagé afin de permettre à tous les enseignants de saisir leurs notes (voir le calendrier du 25 mai 2010). Après la saisie des notes, les travaux de fin d'année tels que les conseils de classe, la signature des bulletins de notes et le remplissage des livrets scolaires des élèves ont été entièrement effectués et à temps selon le programme élaboré par la direction des études (voir le programme réaménagé des travaux de fin du troisième trimestre, le programme  des conseils de classe du jeudi 3 juin 2010, les consignes de remplissage des livrets scolaires et  des bulletins du 4 juin 2010).

Concernant la révolte des élèves dont parle notre employeur, elle a été suscitée par l'administration pour nous en faire porter la responsabilité qui serait une faute lourde selon elle. A preuve elle fait dire à l'élève TRAORE INZA : «En effet vers la fin du deuxième trimestre nous avons constaté que les professeurs ne remettent plus les copies corrigées des devoirs et ce de la sixième à la Terminale». Ceci est totalement erroné puisque le deuxième trimestre a pris fin le 5 mars 2010 conformément au découpage de l'année scolaire effectué par le ministère de l'éducation nationale (voir copie de ce découpage) et nous avons effectué en son temps tous les travaux qui ont conduit à la production des bulletins de notes du deuxième trimestre. Si nous avions refusé de rendre les notes des élèves vers la fin du deuxième trimestre comme notre administration le fait dire à cet élève, comment les bulletins du deuxième trimestre ont pu être établis ? Ceci est une cabale de la part de notre employeur et de son huissier commis à cette tâche. D'ailleurs, pour toute équité et pour l'équilibre des informations, cet huissier aurait pu aussi recueillir les propos des enseignants.

Notre employeur nous reproche enfin de n'avoir pas répondu aux demandes d'explications qu'il nous a adressées les 5 et 10 mai 2010. Ce qui constitue à ses yeux un acte d'insubordination notoire. A ce sujet, nous voulons relever que nous n'avons jamais refusé de répondre à une demande d'explication qu'il nous a donnée. Etant dans une procédure de conciliation nous ne comprenions pas les multiples demandes d'explication qu'il nous donnait. Nous avons donc saisi l'inspecteur du travail à ce sujet et il nous a demandé de les lui faire parvenir afin qu'il donne une réponse globale à notre employeur. Ces demandes d'explication lui ont été ainsi remises.

À la rencontre que nous avons eu le 29 avril 2010 à l'inspection du travail, l'inspecteur a signifié à notre employeur que les demandes d'explication (du jeudi 22 avril 2010) qui ont été données aux délégués syndicaux dont deux membres du Bureau Exécutif National (BEN) sont contraires aux dispositions de la loi qui leur accorde quinze heures (15 h) par mois pour exercer les activités liées à leur statut (délégués syndicaux). Nous voulons rappeler que, avant de nous rendre à l'inspection du travail, nous avons informé M.DIBY Konan Augustin, directeur adjoint des études ; M.DA Dramane, directeur des études, étant permissionnaire.

À cette rencontre du 29 avril 2010 à l'inspection du travail aucun accord n'a été obtenu sur nos revendications principales (augmentation de salaire et le statut des enseignants dits vacataires).

Par ailleurs, l'inspecteur a souhaité un bref délai de réflexion afin de se prononcer sur la question du paiement des heures de surveillance des devoirs de niveau et des examens blancs au regard des documents fournis par les enseignants et l'employeur. Il nous a réitéré qu'il diligentera une enquête à Anador afin d'établir la vérité sur le statut des enseignants dits vacataires.

L'inspecteur nous a informés plus tard que notre employeur a accepté d'harmoniser les taux des heures supplémentaires et des heures de vacation à mille huit cent cinquante francs (1850 F/ h).

À l'initiative du Directeur des études, M.DA Dramane, une rencontre a eu lieu entre notre employeur et nous à son domicile le mercredi 19 mai 2010 à 14h30. Etaient présents à cette rencontre

-          MM. GUENNEGUEZ Joël, notre employeur ;

-          DA Dramane, directeur des études ;

-          BABA Peudoko Georges, secrétaire général de la section SYNEPPS-CI des collèges Anador, représentant les enseignants.

La rencontre s'est déroulée dans une ambiance conviviale. Les points essentiels de nos revendications ont été passés en revue.

Concernant les heures de vacation et les heures supplémentaires notre employeur a confirmé l'harmonisation de leur taux à mille huit cent cinquante francs l'heure (1850 F/H) avec effet immédiat. En ce qui concerne les enseignants dits vacataires il a reconnu que ceux-ci vivent dans une précarité totale. Il a donc accepté à notre demande de réexaminer leur statut dès la rentrée prochaine en leur faisant signer un contrat de travail à durée déterminée d'un an renouvelable une fois après quoi, ils passeront directement CDI (Contrat à Durée Indéterminé). A la suite de cette rencontre nous lui avons adressé un courrier de remerciement pour le pas qu'il venait d'effectuer et qui constituait à nos yeux une avancée notable dans la résolution du problème de nos camarades dits vacataires (courrier No 008 / SG / SYNEPPS-CI / CA).Toutefois, nous avons souhaité poursuivre la négociation avec lui afin de discuter des clauses de ce contrat. Mais contre toute attente, lorsque nous avons achevé tous les travaux de fin d'année, notre employeur a décidé de se séparer de tout le corps professoral et il nous l'a notifié par exploit d'huissier à une réunion d'information qu'il a convoquée le mardi 15 juin 2010 à 12H15 au Collège Anador Abobo.

C'est donc, pour ne pas respecter ses engagements en vers nous les enseignants qu'il nous licencie en évoquant des prétendues fautes lourdes que nous aurions commises. D'ailleurs, la procédure de conciliation initiée par l'inspecteur du travail  est toujours en cours (le procès-verbal de la deuxième rencontre du 29 avril 2010 n'a toujours pas été signé par les parties en conflit, les différentes conclusions de l'enquête de l'inspecteur du travail ne nous sont pas encore parvenues, aucun rapport de non conciliation ne nous a été notifié jusqu'à ce jour).

Voici présenté, sauf omission involontaire de notre part, l'exposé des faits tels qu'ils se sont déroulés et qui ont conduit notre employeur à la décision de notre licenciement collectif.

Espérant que cet exposé pourra vous édifier dans la prise de vos décisions nous restons à votre disposition pour toutes informations complémentaires.

 

 

M. DETI Ernest

Chargé de Communication du Collectif

00 225 08.01.07.65 / 00 225 01.75.06.06

erdifr@yahoo.fr

  ------------ --------- --------- --------- --------- --------- -
"Il n'est pas de montagne infranchissable,
Il n'est pas d'horizon inaccessible,
Il n'est pas d'étoile insaisissable" .
------------ --------- --------- --------- --------- --------- -
http://lemanois.blogspot.com/

---------------------------------------------
 

dimanche 29 août 2010

ecoute du client

L'écoute du client et l'étude de sa satisfaction

 

La notion de qualité concerne aujourd'hui toutes les entreprises au delà d'une vision dite «productive». L'amélioration permanente du service et la satisfaction du client font partie d'une démarche qualité visant non seulement à répondre à la demande du client, à le fidéliser, mais aussi à anticiper ses besoins.
Il est important pour les entreprises d'évaluer en permanence la satisfaction de leurs clients et les attentes du marché pour que leur produit ou service correspondent parfaitement à la demande (d'autant plus que la norme ISO 9001 - 2000 est orientée fortement vers le client et vers sa mesure de satisfaction
).

 

COMMENT INTERROGER VOS CLIENTS ?

Plusieurs moyens s'offrent à vous :

L'enquête par voie postale
C'est un moyen simple et économique, mais le résultat n'est pas toujours fiable. Souvenez-vous! Vous avez certainement déjà reçu un questionnaire, souvent très long à remplir... Qu'en avez-vous fait? Dans le meilleur des cas, vous avez répondu aux six premières questions avec objectivité, mais la suite? Non seulement ce mode de questionnement ne donne pas libre cours aux réponses dites « qualitatives », mais bien souvent le nombre de retours n'est pas très satisfaisant pour être exploitable.Il ne faut pas oublier que la mise en oeuvre d'une étude auprès du client, qu'elle soit utilisée pour la définition d'une stratégie, pour l'amélioration d'un produit, pour un repositionnement de l'entreprise face aux concurrents, ou autres, doit impérativement faire ressortir des informations justes et vérifiées. Engager un travail de réflexion et de prise de décisions sur la base d'informations non fiables est un danger pour l'entreprise. En ce qui me concerne, c'est une méthode que je déconseille absolument, car les informations recueillies ne sont pas suffisamment fiables pour oser engager une entreprise dans des axes d'améliorations.

L'entretien semi-directif par téléphone
C'est l'outil qui offre de loin le meilleur rapport qualité/prix. Si la méthode est correctement mise en place et contrôlée, les entretiens peuvent être très enrichissants. La nature des informations recueillies permet en général non seulement la mise en oeuvre d'indicateurs de satisfaction du client, mais elle a aussi l'avantage d'apporter des éléments déterminants dans la définition de la stratégie de l'entreprise. En général le taux de refus est quasiment nul. Seule, l'indisponibilité des interlocuteurs recherchés peut être un frein, mais pas insurmontable grâce au rendez-vous téléphonique.

L'entretien en face à face
La qualité de ce mode de recueil d'informations dépend essentiellement de la relation de l'enquêteur et du répondant, et de la méthode d'approche utilisée. Il est généralement conseillé, pour que la relation et la compréhension des propos ne soient pas biaisée, d'utiliser la méthode de reformulation des réponses et d'utiliser un vocabulaire qui paraît familier au client interrogé. La qualité du travail de l'enquêteur se situe également dans le choix des interlocuteurs à interroger, dans la stimulation de l'entretien par une bonne communication et surtout dans le respect du plan d'entretien. L'enquêteur doit être fidèle au plan retenu et défini selon les objectifs visés par l'étude.

La table ronde
C'est un investissement en temps et en argent. Mais la table ronde reste la méthode irremplaçable qui vous rendra une vision précieuse des avis de vos clients. Elle peut également permettre à l'entreprise de se positionner face à la concurrence et de détecter les attentes implicites du marché. Les entretiens de groupe se déroulent généralement dans un lieu confortable, extérieur à l'entreprise si possible, afin d'éviter toute pression au client. L'animateur a un rôle très important dans la préparation et la conduite de cette forme d'entretien de groupe. Sa capacité à faciliter l'expression de chaque membre du groupe, à gérer les problèmes de temps de parole ou à renvoyer le contenu des dialogues pour qu'il soit plus approfondi et enrichi, nécessite une formation à la conduite d'une réunion créative mais aussi à l'écoute et à la non-directivité.
D'autres moyens existent tels que l'écoute permanente du client, l'organisation de fêtes, sorties annuelles avec les clients, club, veille concurrentielle, benchmarking, etc.

 

COMMENT ORGANISER LA MISE EN OEUVRE D'UNE DÉMARCHE D'ÉCOUTE DU CLIENT DANS L'ENTREPRISE ?

Interroger son client une fois par an pour mesurer l'évolution du taux de satisfaction est déjà une bonne démarche. Mais ce genre d'action ponctuelle ne permet malheureusement pas d'identifier l'évolution du marché à temps, et donc réagir rapidement aux changements. Les résultats sont plus riches en mettant en place une démarche d'écoute selon le tableau suivant :

actions d'écoute

 

La mise en place d'une telle démarche demande bien évidemment la connaissance de méthodes d'approche et de questionnement du client mais aussi l'analyse de données quantitatives et qualitatives. Il est important d'ailleurs que les différentes actions soient dirigées et analysées par les mêmes personnes responsables de l'écoute du client dans l'entreprise, pour éviter de mauvaises interprétations. L'écoute du client est l'affaire de tous dans l'entreprise. Le traitement et l'analyse des informations recueillies restent l'affaire d'une ou de deux personnes formées aux méthodes utilisées.

DOIT-ON INTERROGER TOUS LES CLIENTS ?

Evidemment non, à moins que vous n'ayez que quelques clients. La charge de travail serait d'ailleurs trop importante pour le fonctionnement d'une PME-PMI. Il existe des moyens permettant d'obtenir un échantillon représentatif de l'ensemble de la clientèle. Toutefois, il est important de sélectionner non seulement les clients importants ou satisfaits, mais aussi :

  • les clients infidèles
  • les clients mécontents
  • les prospects

Suivant le ou les moyens d'étude que l'entreprise aura sélectionné, l'échantillon pourra être plus ou moins élevé. Par exemple, dans le milieu industriel, un échantillon de 30 ou 40 contacts par téléphone suffira. Cela permet après « déchets » de faire une analyse sur 20 ou 30 entretiens très qualitatifs. On pourra conforter l'étude par deux ou trois entretiens en face à face ou l'organisation d'une table ronde. (Attention ! pour un contact auprès d'une entreprise cliente, il faudra bien entendu s'entretenir avec les différents interlocuteurs tels que l'acheteur, le technicien, le responsable qualité, etc. Bref, il est très important d'obtenir l'information recherchée de la bouche de l'interlocuteur concerné et non des «à peu près» rapportés par d'autres).

QUE FAUT-IL DEMANDER AU CLIENT ?

Le questionnaire (ou plan d'entretien) se construit suivant les objectifs que l'entreprise aura fixés
selon qu'elle cherche à définir :

  • le taux de satisfaction du client.
  • l'image de l'entreprise telle qu'elle est perçue par le client ou le marché.
  • les points forts et les points faibles de l'entreprise.
  • le positionnement de l'entreprise par rapport à la concurrence.
  • les attentes principales des clients et prospects.
  • les faits précis qui détermineront une évolution du CA avec certains clients.
  • les attentes du marché en matière d'innovation ou d'amélioration du produit ou service.

Il ne s'agit pas de rédiger des questions tous azimut. Bien au contraire ! L'élaboration du questionnaire (ou du plan d'entretien) demande un travail très méthodique qui nécessite dans un premier temps de supposer les attentes du client et ensuite de les faire avaliser et compléter par l'étude.
L'écoute permanente du client permettra ensuite d'orienter plus facilement encore, l'étude ponctuelle réalisée une fois par an.

QUE FAUT-IL FAIRE DES INFORMATIONS RECUEILLIES ?

Il est évident que le travail d'écoute ne s'arrête pas au recueil des informations. Ce qui est important pour l'entreprise, ce sont les résultats qui ressortiront de chaque action et les axes d'amélioration qui pourront en découler. Une étude correctement effectuée représente une mine d'informations utile à :
la direction

  • pour un positionnement et une réactivité face à la concurrence
  • pour l'aide à la définition d'une nouvelle stratégie le service commercial
  • pour une meilleure connaissance des clients et prospects
  • pour une meilleure agressivité commerciale le bureau d'étude
  • pour une orientation des travaux de conception et d'innovation
  • pour la mise en place de méthodes d'aide à la conception telles que le Q.F.D. le service qualité
  • pour la mise en place d'indicateurs de satisfaction plus qualitatifs le service marketing
  • pour une meilleure définition de la cible visée
  • pour trouver de meilleures accroches publicitaires
  • pour mieux communiquer sur l'entreprise

Dans tous les cas et pour l'ensemble du personnel, l'écoute-clients, lorsqu'elle est correctement mise en place et suivie, est une source de motivation. Elle donne à l'entreprise une image plus réactive et innovante.

 
DETI Ernest Lemanois
Consultant Freelance
08.01.07.65 /01.75.06.06
ABIDJAN - COTE D'IVOIRE
------------ --------- --------- --------- --------- --------- -
"Il n'est pas de montagne infranchissable,
Il n'est pas d'horizon inaccessible,
Il n'est pas d'étoile insaisissable" .
------------ --------- --------- --------- --------- --------- -
http://lemanois.blogspot.com/
---------------------------------------------