jeudi 18 juin 2009

le pacte

La paix est un pacte de fraternité
Que tout le monde peut respecter.
Il suffit d'un peu de volonté
Pour pouvoir y arriver.
Pour la faire régner,
Nous devons y arriver

PAIX
Pourquoi tant de guerres,
Pour nous rendre malheureux
Etre solidaires
Nous rend plus heureux
Et vaut mieux qu`être massacrés
Sans utilité


Si les gens sont racistes
C`est qu`ils sont aussi égoistes.
Nous sommes tous égaux
Sans avoir la même couleur de peau.
Pour aider les plus démunis
Il faudra être tous unis.

PEACE
Pourquoi cette intolérance?
Qu`importe nos croyances?
On doit arrêter la délinquance
Pour avoir une plus joyeuse existence
Il faut de l`espérance
Pour limiter la violence.

ΕΙΡΗΝΗ
Si tout le monde pensait ainsi
On vivait en harmonie
Et on serait réjouis
D`habiter dans un superbe pays.
Alors, apprenons à nous aimer
Pour mener notre vie en paix.

Moi sans toi


Moi sans toi

Je suis

la voiture Sans roues,

Bébé sans mère,

Camionnette sans route,

Ciel sans soleil.

Nuit sans lune.

Ça c’est moi sans toi !

Livre sans histoire

Juliette sans Roméo,

Assiette sans soupe

Tasse sans café.

Corps sans cœur,

Enfant sans poupée

Rivière sans eau qui coule.

Ça c’est moi sans toi !

Oiseau sans ailes

Avion sans moteur,

Corps sans vie

Jardin sans fleurs.

Arbre sans feuilles

Poisson hors de l’eau,

Peintre sans pinceau.

Poète sans mots

Écrivain sans stylo.

Ça c’est moi sans toi !

Photographe sans appareil photo,

Boucher sans viande,

Pêcheur sans poissons,

Astronaute sans espace.

Médecins sans médicaments,

Professeur sans élèves

Mère sans enfants.

Ça c’est moi sans toi !

Tu es le soleil qui me chauffe

Tu es la lumière de ma vie!

dimanche 14 juin 2009

Quelle lecture faire de cette mort?


C'est donc vrai. Denis Bra Kanon n'est plus

Denis Bra Kanon, homme de paix. Véritable homme de paix. Il a lutté pour la paix, a effectué des missions de paix et en pleine célébration de cette paix retrouvée, il décède. Comme pour s'exclamer, tel le savant : «Eureka !» (j'ai trouvé) ou encore «mission accomplie, je peux me retirer».

Oui, l'ancien ministre sous Félix Houphouet-Boigny, qui s'était quelque peu éloigné de la scène politique qu'il a retrouvée ces derniers temps à la faveur de cette médiation pour la paix dans la région des 18 Montagnes, a trouvé la mort à Man. Où il séjournait depuis dimanche dans le cadre de la visite d'Etat qu'effectue le Chef de l'Etat dans cette région.
Quelle lecture faire de cette autre mort qui troublera encore longtemps les uns et les autres ? Chacun ira de ses commentaires et ceux qui n'ont aucun scrupule à tirer à boulets rouges sur un corbillard, ne manqueront pas de lier cette disparition tragique au contentieux qui opposait le défunt de son vivant à son ancienne épouse. Qui l'a récemment ester en justice pour «bigamie», étant entendu que le divorce avec cette dernière n'aurait pas été prononcé avant qu'il ne convole en justes noces avec Mme Aka Véronique en France, le 19 avril dernier.
D'autres personnes exploreront plutôt la piste politique pour affirmer que la mort de Bra Kanon serait le prix, hélas, à payer pour ramener la paix entre le camp présidentiel et les 18 Montagnes en général et particulièrement les parents du défunt général Guéi Robert.

En rendant l'âme au moment même de la célébration de la paix et de la réconciliation pour lesquelles il s'est battu ces dernières semaines, Bra Kanon donne de lui l'image d'une victime expiatoire, d'un homme mort au service de la paix. Si telle devait être la lecture à faire de la mort de M. Bra Kanon, que les Ivoiriens aient dès lors une haute idée de ce sacrifice suprême et comprennent l'urgence et la nécessité d'une paix durable.