dimanche 7 juin 2009

mon rêve

Le rêve de l’éléphant

En jouant avec le feu,
L’éléphant espéra la paix,
Un vrai ciel de couleur bleu
La fin de la haine des épées.

En jouant avec la fleur
L’éléphant rêva de ce parfum doux
Emporté par le linceul du bonheur
Qui fuit les hommes et leurs cous.

En mangeant les petites graines
L’éléphant espéra ce joli rêve
Qui apaisera l’âme de cette reine
Qui pleure les innocents sans trêve

En buvant, L’éléphant eut l’espoir
Dans le bol rempli d’eau fraîche
Posé sur une terre de désespoir
Par une main sainte qui se cache


À l’éburnéen

Tu seras immortel dans le temps et l’espace,
Tu seras grand et éternel dans cet univers
Si tu nettoies de ton cœur et ton esprit la crasse
Si tes pensées et tes sentiments sont clairs

Change les mauvaises croyances en une seule,
Une croyance de l’amour pour ton frère humain,
Il ne te ressemble pas mais il n’est pas un autre,
Le voir différemment vient d’un cœur malsain

Il faut que tu te débarrasses de ce fidèle ombre,
Celui de la noirceur du tribalisme qui suit tes pas,
Tue-le, ce monstre dont le monde souffre encore,
Et qui subsiste parmi les hommes ici et là bas !

Cet homme que tu détestes, il est comme toi,
Un corps comme le tien, une tête de même,
Lui aussi dans son cœur, il a chaud, il a froid,
Il vit sous le même ciel et comme toi il l’aime

Pourquoi alors tu détestes ton frère humain,
S’il est d’une autre région ou a une autre foi
Soit un homme, un ami qui lui tend sa main
Que t’importe qu’il ne soit pas comme toi

Hélas, le tribalisme est renouvelé sans cesse
Et nous, nous demeurons les témoins passifs
De l’art grandiose de la guerre qui tue en masse
Les innocents ainsi le monstre est toujours actif