lundi 15 mars 2010
Les six jours de la création
(1) Désormais, nous avons acquis la certitude que le ciel renferme des myriades de mondes vivants, et nous n’ignorons plus d’où vient l’eau par laquelle ces mondes existent. Sachant que cette eau ne peut être liquide que dans la région du ciel où nous sommes, nous pouvons alors aisément situer les autres mondes du ciel autour de leur étoile.
(2) Il faut aussi savoir que, pendant le chambardement, l’étoile nouvelle s’éloigne de sa mère et se positionne dans le lointain vis-à-vis d’elle. Cela fut autrefois pour notre Soleil qui s’est repoussé de son étoile à partir de l’instant où il s’est mis à briller. Dans les temps anciens, tout au début des ères terrestres, il y avait donc deux étoiles assez proches l’une de l’autre dans le ciel. Toutes deux éclairaient nos planètes en plein bouleversement duquel la Terre sortit avec le visage que nous lui connaissons aujourd’hui.
Les ères terrestres
(3) Or, si depuis longtemps les hommes se sont aperçus que la Terre a connu des ères différentes, aucun d’entre eux n’a encore démontré pourquoi elle était passée du précambrien au primaire, puis au secondaire, puis au tertiaire, et enfin au quaternaire dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui. Il est certain cependant que la Terre n’est point allée par magie d’une ère à l’autre, toujours différente de la précédente. Non, les ères qu’elle connût sont dues aux va-et-vient qui la firent séjourner deux fois dans le froid intense et une fois dans la température fort élevée ; car ce sont ces changements de température qui modifièrent à chaque fois le sol, le relief, la configuration des continents, ainsi que le climat et le monde vivant.
(4) N’ayant jamais quitté son anneau originel, la Terre conserva sa chaleur, et cela d’autant mieux que la nébuleuse solaire la couvrit d’un océan protecteur. Mais ce sont les gros écarts de température qu’elle connût lors de ses va-et-vient qui façonnèrent son visage et qui déterminèrent les ères indispensables à la préparation du jardin d’Eden dans lequel l’homme a été créé. Nous allons donc nous pencher sur l’histoire de notre planète depuis l’éclairement du Soleil qui lui fit décrire le serpent que nous avons souvent évoqué et dont voici l’agrandissement :
46 – La création
(5) Cette illustration, que nous rencontrerons par ailleurs avec plus de détails, révèle toute la vérité sur l’histoire de notre Terre. Elle n’est pas le fruit de ma volonté. Elle est le fruit de la volonté du Très-Haut qui m’a guidé jusqu’ici pour que je montre ses œuvres magnifiques et que chacun sache que la science est ce qui fait l’homme et non ce que l’homme fait
(6) C’est pourquoi personne n’avait encore contemplé une telle image qui montre tout et guérit celui qui la regarde. Outre le passé lointain depuis que le Soleil brille, on voit pourquoi la Terre a de l’eau en abondance, ses diverses ères et leur monde, le moment de l’interception de la Lune, et ce que fut son évolution dans la région du ciel où la température solaire permet le cycle de l’eau et la manifestation de la vie. Ainsi, c’est toute l’histoire du monde que l’on contemple, depuis les commencements jusqu’au Fils qui éclaire l’homme d’une lumière nouvelle.
(7) Nous étudierons précisément ces va-et-vient terrestres et ce qu’en furent les conséquences. Après quoi, chacun connaîtra la mère des vivants, comme il ne l’a encore jamais connue. Dès le début, j’ai dit que je vous emmènerai devant Moïse, pour que vous entendiez pour la première fois de sa bouche ce qu’aucun homme n’a entendu depuis qu’il fut envoyé dans le monde.
(8) Eh bien, c’est avec cette figure que nous allons le rencontrer maintenant. Vous ne le verrez point cependant, mais vous entendrez pour la première fois ce qu’il dit dans l’Écriture. Or, pour ne point nous présenter à lui dénudés, examinons d’abord les faits marquants des époques montrées par le serpent et que voici :
(9) AVANT LE PRÉCAMBRIEN : Il s’agit de l’époque durant laquelle toute la famille solaire se forma. En ce qui concerne la Terre, cette toute première ère débute au jour de sa naissance et s’étend jusqu’à l’éclairement du Soleil.
(10) LE PRÉCAMBRIEN : Commençant à partir du jour et de la nuit, qui firent suite à l’éclairement du Soleil, cette ère se caractérise surtout par la longue évolution de notre planète au sein de la nébuleuse solaire qui la couvrit d’eau. Vient alors la séparation des eaux du dessus de celles du dessous qui se sont étendues sur tout le globe où il n’y avait que fort peu de relief en ce temps-là. Ce fut donc le début du cycle de l’eau pendant que la Terre s’en allait pour longtemps dans la région la plus froide qu’elle connût.
(11) LE PRIMAIRE : Lorsqu’elle sortit de cette première époque glaciaire, les premiers continents commencèrent à émerger. Puis ces continents se couvrirent d’une abondante végétation, de beaucoup de verdures géantes qui produisirent ensuite des dépôts de houille sur le sol (le carbonifère), tant était grande la chaleur solaire à la fin de cette ère, où notre planète connût l’orbite la plus basse de son déplacement.
(12) LE SECONDAIRE : La principale caractéristique de cette ère est l’interception de la Lune, qui mit fin au règne des reptiles (des dinosaures) et aux autres êtres vivants apparus tout au long de cette période. Dans le ciel, il y avait désormais le Soleil qui présidait le jour et la Lune qui présidait la nuit.
(13) LE TERTIAIRE : Cette époque est marquée par deux événements : le premier fut la formation des chaînes montagneuses abruptes, qui se produisit pendant cette longue et dernière période de refroidissement. Le second, fut la diversification des oiseaux et des mammifères qui, par leur présence, annonçaient et préparaient la venue imminente des hommes.
(14) LE QUATERNAIRE : Période actuelle, très courte par rapport aux précédentes, parce qu’elle commença à partir de la stabilisation de la Terre dans la région du ciel où nous nous trouvons. Mais cette ère, qui débuta avec l’apparition des mammifères et du bétail, fut aussi celle de la création des premiers hommes. Ils furent créés chacun dans leur couleur, et se multiplièrent ensuite sur tout le globe jusqu’à présent.
(15) Là s’achève l’histoire succincte de notre planète depuis sa naissance jusqu’à ce que le Soleil brille, et de ce moment-là jusqu’à ce jour où tout est raconté. Le monde va donc changer car, dès les débuts du siècle, il entrera dans une ère nouvelle qui est celle du règne de Dieu et de son peuple, de ce fameux règne depuis longtemps annoncé par les prophètes.
Les six jours et le septième jour
(16) En sachant que les corps fluctuent, surtout en fonction de la température, on comprend que toute datation se faisant à partir d’eux n’est qu’une fantaisie et non la réalité. Abstenons-nous alors de ce genre de mesure et de tout autre méthode de datation se faisant avec la matière. En ce qui concerne l’évaluation de la durée des ères, tenons-nous-en plutôt aux forces concernées, aux inerties, et aux distances du Soleil que nous avons déjà évoquées.
(17) Puisque dans l’espace la Terre n’offrait qu’un disque infime au souffle de l’explosion atmosphérique du Soleil, on peut estimer que la force reçue ne fut pas si grande, et que quarante mille révolutions furent approximativement la durée du précambrien, cinquante mille celle du primaire, soixante mille celle du secondaire, trente-cinq mille celle du tertiaire, et douze mille celle du quaternaire qui commence depuis sa stabilisation. En additionnant ces durées présumées, mais probables, on voit que le Soleil ne brille que depuis cent quatre-vingt-dix-sept mille révolutions ! Bien que ce soit approximatif, nous sommes cependant fort proches de la réalité. Pour s’en convaincre, il suffit de procéder dans l’autre sens. C’est-à-dire que si on remonte le serpent à partir de la croissance démographique et de la dernière grande époque glaciaire qui fit plisser les montagnes, on parvient à des estimations de durée semblables.
(18) Mais mieux vaut s’abstenir de toute mesure de temps, car quelle était la durée d’une année (une révolution) lorsque la Terre était en orbites basses et en orbites hautes ? Nous ne le savons pas. C’est pourquoi, en ce qui concerne les ères terrestres (les ères géologiques), il ne faut pas raisonner en années mais en jours célestes. On dit : de la naissance à l’éclairement du Soleil, ce fut un jour céleste ; le précambrien fut un autre jour ; le primaire également ; et ainsi de suite pour toutes les ères. Alors nous resterons avec Moïse dans ce qui est effectivement vrai. Car voici comment l’enseignement du Fils est conforme aux Écritures, et comment sa parole est confirmée par Moïse. Ainsi, vous saurez enfin que Dieu existe, et que ses deux témoins sont les seuls hommes que le monde doit suivre pour son salut.
(19) En ce qui concerne la création du monde, Moïse écrit dans la genèse :
Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre (la famille solaire). La terre était informe et vide ; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut (l’éclairement du Soleil). Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et appela les ténèbres nuit (commencement du jour et de la nuit avec l’éclairement du Soleil). Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut LE PREMIER JOUR (avant le précambrien).
(20) Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux (commencement de l’étendue d’eau sur la Terre qui la sépara de la couronne qui s’en allait doucement). Et Dieu fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue (sur le sol) d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue (la couronne). Et cela fut ainsi. Dieu appela l’étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut LE DEUXIÈME JOUR (le précambrien)
(21) Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel (sur le sol) se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse (l’émergence des continents engendrant le creusement des bassins). Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut LE TROISIÈME JOUR (le primaire)
(22) Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit ; que ce soient des signes, pour marquer les époques, les jours et les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. Dieu fit les deux luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour (le Soleil), et le plus petit luminaire pour présider à la nuit (la Lune) ; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre, pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut LE QUATRIÈME JOUR (le secondaire).
(23) Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l’étendue du ciel. Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut LE CINQUIÈME JOUR (le tertiaire)
(24) Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi. Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence ; ce sera votre nourriture. Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi. Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut LE SIXIÈME JOUR (le quaternaire).
(25) Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Dieu acheva au SEPTIÈME JOUR son œuvre, qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant. (le royaume)
(26) Tout est raconté dans les six jours et le septième jour décrits par Moïse, et autour desquels sont faites les Écritures. Les six jours sont les six ères nécessaires pour que l’homme soit. Et le septième jour est le repos de Dieu, le jour que Dieu bénit, parce que cette fois ses enfants connaissent toute la vérité. Il s’agit du royaume (du sanctuaire), d’un jour sans fin dans lequel entrent aujourd’hui ceux que son fils se choisit.
Le témoignage des Écritures
(27) Maintenant vous croyez. Parce que vous voyez que Moïse d’abord et le Fils de l’homme ensuite sont véritablement ensemble sur la montagne de l’Éternel. Lorsqu’on regarde la figure de l’évolution de la Terre, ne voit-on pas un serpent ? Dès le début du livre, j’ai parlé de ce serpent, de ce fameux serpent qui redevient une verge dans la main de Moïse avec laquelle il frappe la terre de sa parole. Je vous le dis, Moïse savait lui aussi ce qu’il en était de l’histoire du monde, car Dieu l’éclaira comme il m’a éclairé. Il connaissait les ères et les écrivit pour qu’elles servent de témoignage lorsque je les démontrerais au monde entier.
(28) Jusqu’à Jean, il y eut Moïse, sa table et sa plume ; cet homme sans lequel le monde humain n’aurait pu parvenir jusqu’à ce jour où je vous prends de sa main pour vous emmener dans le royaume. Mais parce que dans le désert les hommes parlèrent contre Dieu et contre Moïse, l’Éternel dit à Moïse :
Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche ; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie. Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent et regardait le serpent d’airain, conservait la vie.
(29) Il a déjà été expliqué que ce serpent accomplit véritablement des miracles ; parce qu’il guérit celui qui le regarde, même s’il a été empoisonné par les serpents, que sont les hommes sans lumière et sans espérance. Le serpent le guérit et lui conserve la vie, parce qu’il lui montre les origines et la destinée de chacun. Il lui montre aussi comment il doit se conduire avec la loi de Moïse pour garder son âme vivante et prendre part au royaume dans les mondes à venir. Mais nous ne sommes plus au temps des figures allégoriques, car ce temps-là, propre au désert, est désormais achevé. Nous sommes au temps où l’homme finit sa traversée du désert et entre de plein pied dans la vérité, au temps où il ouvre les yeux pour voir le réel tel qu’il est et s’allier aux mondes des anges qui peuplent la grande Roue. Mais si vous ne croyez pas aux évidences, vous ne subsisterez pas ; car c’est pour vous garder en vie que nous sommes envoyés devant vous.
(30) Jésus dit :
Et comme Moïse éleva le serpent (la figure des sept jours) dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.
(Moïse a en effet élevé ce serpent au ciel, mais vous ne l’avez point vu. Pourtant tout est révélé dans les six jours, suivis du septième jour qui est le jour où Dieu se repose de son œuvre ; car cette fois, connaissant la vérité, les hommes cesseront de détruire la Terre et de s’entre-tuer comme ils le font sans la connaissance. A vous donc de comprendre ce que signifie : élever le serpent dans le désert, ainsi que l’analogie qui est faite avec le Fils de l’homme, attestant, par sa connaissance, l’œuvre de Moïse, de celui qui a la même vision des temps.
(31) C’est avec ce que nous montrons que vous choisissez votre destinée car, ou vous comprenez ce que nous disons ou vous ne le comprenez pas. Mais fini le temps de feindre, fini le temps de l’hypocrisie ! La vérité est devant vos yeux : dessinée, expliquée, confirmée. Que choisissez-vous alors : d’écouter Moïse et le Fils de l’homme, ou de vous en remettre encore à ceux qui, sans lumière, vous conduisent au désastre et à la fin ?
(32) Dieu a défendu à l’homme de manger de l’arbre de la connaissance, parce qu’en vérité l’homme en serait venu à saisir le serpent qui montre en grand qui nous sommes, d’où nous venons et où nous allons. Or, il ne fallait pas que l’homme connaisse la vérité, parce que le blé et l’ivraie devaient d’abord croître ensemble jusqu’à la fin des siècles, pour qu’il y ait récolte et que l’ivraie soit jetée dans l’étang de feu pour toujours. Je parle des circoncis et des incirconcis assurément, ainsi que de la fin de ce monde. Mais je sais que vous avez le cou raide et que vous ne comprenez pas toujours ce que l’on vous dit ; cela parce que les longs mensonges habitent encore vos pensées.
(33) Mais, maintenant, vous entendez pourquoi Dieu dit à l’homme que le jour où ses yeux s’ouvriront, il mourra. Il en est ainsi, parce qu’on ne peut plus vivre avec les yeux ouverts dans un monde de ténèbres où la folie s’est emparée de tous les habitants. On meurt, parce qu’avec la connaissance, on ne peut plus aller comme on le faisait en étant ignorant. C’est pourquoi ce fameux serpent, qui parle mieux qu’une bouche, dit à la femme : vous ne mourrez point, car vous serez comme des dieux connaissant le bien et le mal. N’est-ce point ce qu’il vous dit, femmes, au terme des six jours ? Vous ne rendrez pas l’âme assurément et vous continuerez de respirer ; mais, je vous le dis, avec les yeux ouverts plus rien ne sera pareil. Ne soyez donc pas craintives, parce que la connaissance vous remplira peu à peu d’une joie nouvelle et fera s’enfuir l’iniquité de devant vos pieds.
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